Trois jeunes Roubaisiens (dont un mineur qui sera jugé devant la juridiction spécialisée) avaient frappé le Wattrelosien. Dix jours d'immobilisation avaient été diagnostiqués par le médecin légiste. Me Florence Meilhac : « Dix jours, c'est énorme ! Mon client a été frappé sur tout le corps et gravement touché à l'oeil droit ! On craint même une lésion définitive à l'oeil ». Le footballeur wattrelosien précisera gentiment que le score final était 1-1.
En fait, il semble que le capitaine de l'équipe roubaisienne n'ait pas digéré que l'arbitre ne siffle pas une faute supposée de la victime. Déjà, dans le cours du match, on notait des
insultes, des injures et des bousculades. Mais, au coup de sifflet final, vers 17 h 35, lors de l'arrivée aux vestiaires, c'est le règlement de comptes : le numéro 11 roubaisien frappe le
numéro 13 de Wattrelos, un autre Roubaisien plaque la victime au sol, le mineur frappe aussi...
Hier, le capitaine, R. M., 19 ans, de même que Y. B., 18 ans, regrettent. Tout en minimisant quelque peu. En défense, Me Delphine Sion et Me Faustine Broulin dédramatisent.
Les deux prévenus, laissés libres lors de la première comparution, n'ont jamais été condamnés.
Le président Lemaire siffle la fin de la partie : six mois avec sursis pour chacun des deux et interdiction de stades pendant un an.
D.S.